Les architectures témoignent de sociétés. Elles incarnent leur économie, leur politique, leurs idéaux et leurs doutes. Il en existe de toute sorte : des radicales, des gourmandes, des formelles, des personnelles, des rationnelles, des sensuelles, des généreuses, des autoritaires, des strictes… Plurielles, elles sont toutes intéressantes lorsqu’elles sont exigeantes avec elles-mêmes.
L’architecture de COSA se nourrit de cartésianisme et de système. Elle cherche dans la relation entre programme, structure et site les mises en équation minimale. En s’interdisant la forme arbitraire, le storytelling, le dessin salvateur transcendant un problème, elle poursuit l’évidence géométrique et constructive. Elle cherche les plaisirs de l’architecture : le paysage, le temps qui passe, la douceur des matériaux, la beauté de leurs mises en œuvre.
L’architecture de COSA est claire et tenue, rigoureuse. COSA défend l’idée que l’architecture se doit d’être simple pour répondre à des questions complexes. Les architectures de COSA cherchent les frictions programmatiques dont émergent de nouvelles situations, et leurs sens dans une société mondialisée.