04.04.18 – MATIÈRE À PENSER

‘The End of the Classical: The End of the Beginning, the End of the End’, Peter Eisenman

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‘On peut ainsi se rendre compte aujourd’hui que, malgré ses différences stylistiques avec les formes architecturales antérieures, l’architecture “moderne” témoigne d’un système de relations similaire à celui du “classique” […]. En dépit de la rupture idéologique et stylistique revendiquée par le Mouvement moderne, […] depuis le milieu du XVe siècle, l’architecture aspire à devenir le paradigme du classique, de ce qui est intemporel, signifiant et vrai. Au sens où l’architecture cherche à englober ce qui est classique, on peut la dire elle-même “classique”.’

 

Dans la suite de son article, Peter Eisenman démontre comment les Mouvement Modernes et Postmodernes perpétuent, malgré leur velléité de rupture, l’épistémè classique, en prolongeant les trois fictions : représentation, raison et histoire. Il conclue en posant les base d’une architecture qui serait, enfin, non-classique.

 

Peter Eisenman, ‘The End of the Classical: The End of the Beginning, the End of the End’, Perspecta 21, Été 1984
Traduction française : ‘La fin du « classique» La fin du commencement, la fin de la fin’, In Peter Eisenman Écrits 1963-1984, dir. Elias Guenoun, trad. Gauthier Herrmann, Choisy-le-Roi : Éditions Form[e]s, 2017, pp.357-384